Kaiamba Et Discomad Mozika Gasy 70


 L'Introduction       

Après la disparition de la scène musicale du groupe mythique Les Surfs, d'autres chanteurs ce sont épanouis. Bien que ses artistes là n'étaient pas à la hauteur de groupe mythique, Kaiamba et Discomad avaient fait le nécéssaire pour combler le vide laissé par Les Surfs. Dans les années soixante-dix, beaucoup d'artistes de l'ancienne province de Toamasina et de Fianarantsoa surtout Sud-Est se sont émergés. Ces artistes-là se sont de groupe d'éthnique Betsimisaraka et les Sud-Est. La plupart d'eux se sont arrêtés de chanter. Ils ont peut-être leur raison. Aujourd'hui, je vais relater quelques lignes pour ces artistes puisqu'ils avaient été au sommet de leur art pendant une décenie à Madagascar. Ils méritent leur place dans la scène de la mozika gasy aussi.

Kaiamba et Discomad  étaient deux studios nationales qui se trouvaient à Antananarivo dans les années 70. Leur missions étaient d' enregistrer des mozika gasy et de les graver dans les disques en vinyle. En tant que maisons de disques, Kaiamba et Discomad gravaient aussi des musiques internationales.

Le Début  De L'Aventure

 À la naissance de la deuxième République Démocratique de Madagascar en Décembre 1975, les princes de cette République Socialiste ont soudoyé certains jeunes artistes pour chanter et louer les dirigeants de cette époque. Ces artistes étaient sans expérience, sans ressource conséquente pour être pro de la mozika gasy des 70 mais, ils avaient du talent pour chanter et pour jouer les instruments de mozika. Comme ils étaient dans la même province que les princes en ces temps là, alors les artistes ont participé à cette propagande du régime. Cette politisation de la culture et de la mozika en particulière était courante dans le système socialiste-marxiste. Et Madagascar n'a pas échapé à cela.


Ce n'est qu'après qu'ils se sont vraiment nés pour dévenir des stars de mozika gasy des 70. Ils bercaient les mélomanes avec des chansons d'amour, et la plupart des ruthmes étaient le slow, dès fois le basesa le variant du salegy ou d'autres rythmes...


La Maison De Production

La maison de production était le fameux Kaiamba ou Discomad. C'étaient des maisons de disque qui se sont chargées de lancer le tube. En ces temps là, le disque en vinyle procurait un son inégalé. La maison Kaiamba et Discomad produisaient surtout de disque en quarante-cinq tours. Et en pochette du disque, on trouvait la photo de l'artiste avec le titre de son disque. Le disque en vinyle quarante-cinq tours était produit en masse à Madagascar puisque c'était bon marché. Et la plupart des famille moyenne malgache possèdaient l'électrophone l'appareil conçu pour faire tourner un quarante-cinq ou trente-trois tours. Mais, quand la cassette est entrée dans le show buisiness malagasy à la fin des années soixante-dix, la plupart des oeuvres des artistes étaient cochées sur les cassettes.


La Fin Du Règne

Mais, ces artistes de Kaiamba et Discomad se sont éclipsés avec la disparition du régime socialiste malagasy. Vers la fin des années quatre-vingt, le vent de la libération avait balayé cette période sombre à Madagascar. À la fin des années quatre-vingt-dix, les artistes de Kaiamba étaient presque disparus de la scène musicale Malgache. Cette disparition s'explique par le changement de l'orientation politique de Madagascar vers le liberalisme économique. Et ces artistes sont aussi poussés vers la porte de sortie du show business. Ces artistes ont été soutenus par les princes pendant la Révolution socialiste. Ils ont chanté bien, mais ils ne se sont pas parvenus à devenir des vrais professionels de la mozika gasy en 70. Ils sont restés des passionés de la musique.


La Conclusion


En conclusion, ces artistes des années soixante-dix étaient des passionnés de musique. Ils chantaient bien, ils avaient de très bonne composition. D'ailleurs, ils avaient enflammé le show-business malagasy en quelques temps. L'éxistence de Kaiamba et Discomad avaient facilité leur tache. La mozika gasy des années 70 doivent être considérées comme patrimoine de Madagascar aussi. Les genres qu'ils ont tous choisi étaient généralement le Slow ou rythme. Et avec ces rythme-là, ce serait difficile de les oublier. Jean Freddy, Zézé Mahanoro, Les Frères Arthurs, Jean Kely sy Bast, Oza Jérome et tant d'autres ... ont été des grands artistes. Ils serait mieux de garder leur oeuvres dans les CD et DVD pour les générations futures. Kaiamba et Discomad ont très bien fait leur boulot dans les année 70 et même s'ils se sont éclipsés d'autres peuvent reprendre le flambeau. Ils sont aussi de la Patrimoine vivante de la musique de Madagascar. Si la nostalgie vous envahie, rendez vous sur youtube.


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